Vous avez plusieurs façons de voir le soleil. La voie scientifique vous met entre les mains des documents extrêmement nombreux, de plus en plus précis, qu'il vous faudra plus qu'une vie pour lire. Et puis, vous avez l'autre voie. Vous regardez autour de vous, vous voyez un pissenlit, et là, vous savez ce qu'il en est du soleil. Parce que la structure est la même. Le pissenlit, à mon sens, est comme un petit frère égaré du soleil. Il aime tellement son grand frère, qu'il s'est mis à lui ressembler. Dans l'infime, vous avez l'immense. La contemplation vous donne ce que l'information ne vous donnera jamais. La contemplation a besoin de s'appuyer sur du très peu, du très simple. Elle est semblable à ce royaume dont parle le Christ, qui est tout entier contenu dans un grain de sénevé.
- Christian Bobin
(Mots tirés d'une interview : cles.com)
Trouver le divin dans le presque rien
Comment le moins people de nos poètes - et pourtant le plus aimé de nos lecteurs - trouve le divin dans la faiblesse et le presque rien... et sans jamais quitter sa région natale du Creusot. Pou...
http://www.cles.com/debats-entretiens/article/trouver-le-divin-dans-le-presque-rien