D'où viens-tu ?", lui fut-il demandé - "De l'autre monde" - " Et où vas-tu ?" - "Vers l'autre monde" - "Que fais-tu donc en ce monde ?" - "Je me rie de lui" - " Comment cela?" - "Je mange son pain tout en me consacrant au travail de l'autre monde".
Le chant du Muezzin disait t’elle, évoque pour moi l’appel du héro, qui annoncera le jour du jugement, le papillonnement de la neige, rappel le tourbillon des feuilles sur lesquels seront inscrites les actions des hommes en ce même jour, un vol de sauterelle c’est pour moi comme la cohue des humains au jour de la résurrection.
Je T’aime de deux amours, amour de mon bonheur et amour digne de Toi, quand à cet amour de mon bonheur, c’est que je ne m’occupe à pensée qu’à Toi seul, à l’exclusion de toute autre et quand à cet autre amour don Tu es digne, c’est mon désir que Tes voiles tombent, et que je Te vois, nul gloire pour moi en l’un ou en l’autre, non, mais louange à Toi, pour celui-ci comme pour celui-là.
Par Ta gloire et par Ta toute puissance, je ne me laisserais pas distraire de Toi, ni de jour, ni de nuit, sinon par les faits du seul mourir, et d’ici là, à Ta rencontre, j’irais, peinant.
~ Râbi’a al-Adawiyya
(Vers.714~801)
*Parole recueillie de l’émission "Râbi'a, une soufia du VIIIe siècle, au-delà du bien et du mal"
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Un lieu de vie vers la lumière de soi et du non Moi, un passage où je partage mes textes, mes citations au fil de mes lectures, de mes balades, mes photos et photos de la toile. Un voyage de l'esprit sur la toile, à travers les êtres, les âmes, et le mystère au fil des jours, de tout ce qui m'inspire, me guide, me touche, m’éveille dans ces chemins de l'existence, en cette vie, dans cet Univers Extraordinaire, que nous partageons tous sous un même toit, Le Ciel...
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